Accueil A la une Policlinique El Omrane | 3e journée de sensibilisation sur les maladies du rein : On en parle encore et toujours

Policlinique El Omrane | 3e journée de sensibilisation sur les maladies du rein : On en parle encore et toujours

 

On n’a pas fini d’alerter sur le fait de banaliser certaines maladies et de prendre leurs causes et leurs conséquences à la légère. Tout traitement s’avère nécessaire. En parler encore plus, c’est aussi de mise. Car on ne badine jamais avec la santé.

Cela dit, la sensibilisation est un maître mot, d’autant plus que la prévention semble, sans doute, la solution idéale. Vaut mieux prévenir que guérir, recommande-t-on souvent. Dans la foulée de ses conseils et vocations, l’Association de lutte contre les maladies chroniques, en collaboration avec les comités scientifiques médical et paramédical de la policlinique El Omrane à Tunis, organisera, le 22 de ce mois, sa 3e journée de sensibilisation et de dépistage des maladies du rein. Soit, quelques mois après l’envoi à la Cnss Métlaoui, à Gafsa, d’une caravane sanitaire spécialisée dans le cancer du sein. Cela relève de la profonde conviction de l’association et sa présidente, Dr Nejia Ben Moussa, que l’accès aux soins est un droit humain universel garanti par toutes les constitutions du monde.

En savoir plus sur la maladie

Et la journée de jeudi prochain focalisée sur les maladies du rein s’inscrit également dans le sacré devoir d’informer et de communiquer sur tout problème de santé à haut risque. L’insuffisance rénale est l’une des pathologies dont nos médecins suivent l’évolution, dans le souci de l’endiguer et réduire le taux de son incidence à l’échelle du pays. «En Tunisie, 12 mille cas de patients en dialyse, quelque 2 mille transplantations rénales et plusieurs personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique figurent encore sur la liste d’attente pour bénéficier d’une greffe de rein», a-t-on recensé. Ces chiffres en disent long sur l’incidence d’une telle maladie que les néphrologues ont souvent qualifiée de silencieuse et dont le diagnostic tardif multiplie les conséquences.

Mais que sait-on de cette maladie qui s’installe lentement dans le corps sans la sentir et dont les premiers signes n’entraînent guère de douleurs ? Selon les spécialistes, la maladie rénale chronique est une détérioration lente et progressive de la capacité des reins à filtrer les déchets métaboliques du sang. Cela dit, nos reins ne remplissent plus leurs fonctions. On arrive, alors, au stade d’insuffisance rénale dont le diabète et l’hypertension artérielle sont parmi les causes principales. Et là, diabétiques et hypertendus sont jugés des sujets à haut risque. D’où il importe d’en savoir plus. Et plus on dépiste le mal précocement, plus on accélère son traitement. Le cas échéant, on fait appel à la dialyse ou à une greffe de rein. Et là se pose la question de don d’organe.

Des consultations prévues

Et pour cause. La journée de sensibilisation attendue, jeudi prochain, à la policlinique Cnss El Omrane, prévoit plusieurs consultations qui devront avoir lieu, depuis la matinée. Selon un communiqué qui nous est parvenu, il y aura tout un programme concocté à cet effet. En fait, une pléiade de médecins spécialistes va s’attaquer à la prise de la tension artérielle en position debout et assise, du poids, et procéder à la prise de sang avec analyse créatinine et clairance. Idem, il y aura l’échographie des reins selon l’indication. Puis, la distribution des dépliants de sensibilisation sur la maladie.

A noter qu’un grand nombre de médecins prendront part à cette journée. Il s’agit de Dr Nejia Ben Moussa, chef de service de radiologie à la policlinique El Omrane, professeur Daghfous, ex-chef de service de radiologie HHT, Agrebi Sahar, nephrologue à l’hôpital Charles Nicole, Dr Abdelziz Falfoul, ex-chef de service de gynécologie à l’hôpital de Nabeul, Badis Channoufi, du service maternité à l’hôpital Wassila Bourguiba, Karim Belhaj et Ilyès Krichène, tous deux urologues, Henda Jammoussi et Abdelmajid Abid, nutritionnistes, ainsi que Dr Hedia Ben Slimane, ex-chef de service d’endocrinologie et diabétologie à la Rabta. Une longue liste de spécialistes auxquels s’associe, volontiers, le cadre paramédical de ladite policlinique.

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